Titre provisoire : Faudrait voir à pas trop nous baver sur les rouleaux.
(ce texte est tiré des élucubrations d'un mec qui psychanalyse les vaches dans la montagne et qui aime bien citer des pédérastes écrivant avec de drôles de lettres)
Le législateur distingue volontiers en matière d'art, et plus particulièrement de musique, les "amateurs" et les "professionnels" (quand j'entends le mot professionnel, je pense à un navet avec Belmondo qui meurt à la fin, enfin je crois). Il est vraiment très con, ce législateur, et pourtant, il est plusieurs. Prenez Jean-François Coppé, par exemple, ou bien Charles Pasqua (si si, il est toujours au sénat). Bon, qu'est-ce qu'une endive moite et un vieux sac à Ricard peuvent comprendre de l'art ? Déjà que nous, on n'y comprend pas grand chose... et on s'en fout, du moment que ça crache.
Alors est-ce qu'on va perdre notre temps à essayer d'expliquer la vie à des buses malfaisantes qui étaient déjà séniles avant de naître ? La musique ne sera libre que le jour où le dernier député aura été étranglé avec les cordes de guitare du dernier Johnny Halliday, qui d'ailleurs, n'a jamais su en jouer, de la guitare : en 60 années de professionnalisme, ça fait quand-même un peu amateur, non ? Pouvons-nous attendre quelque chose de l'Etat, outil de domination d'une bourgeoisie étriquée et corrompue pour qui la musique, c'est juste un moyen de faire trimer le populo en cadence ? Pourquoi poser la question quand on connaît déjà la réponse ?
Nous ferons de la belle musique avec le bruit de leur chute.
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