T'as vu qui je suis, il m'a dit. Je lui ai répondu : T'es bien le seul à savoir qui tu es... T'es con ou quoi m'a-t-il redit, je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grosse maison, une belle femme des enfants extraordinaires qui font de grandes choses dans la vie. Et toi t'es qui, un pov naze.Je lui ai répondu : c'est vrai que tu parles bien et puis je vais te dire une chose, j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans. Alors je suis content de de savoir que tu es content. Ca me rassure. Vraiment. De te voir si solide...ment inscrit dans la vie. C'est bien, je te félicite !!!
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande.
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre, aux doigts si fins et au regard si triste.
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre, aux doigts si fins et au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu, elle a du sentir mon regard, cette pulsion au dedans de la déchirer, de la casser, son corps trop maigre pour être charnel devenu tellement vrai présent là du sang potentiel, pauvre bidoche décharnée et immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas, tu es mille fois plus réelle que la jolie femme et ses enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il, je suis quelqu'un d'important ! et toi qui t'es ? un pov'naz qui rève de massacres pour toucher du doigt la réalité de ta déchéance !
Foutaises ! me dit-elle, rien de tout ça n'est vrai ! pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer, beckett, godot, tout dans le même sac, tous dans la même attente de rien bande de cons qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'un femme jolie plastifiée conformément au mode d'emploi !
Ta gueule, j'ai dit, lui plantant un couteau dans le non-ventre, qu'elle avait aussi très maigre, presqu'absent.
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre, aux doigts si fins et au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu, elle a du sentir mon regard, cette pulsion au dedans de la déchirer, de la casser, son corps trop maigre pour être charnel devenu tellement vrai présent là du sang potentiel, pauvre bidoche décharnée et immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas, tu es mille fois plus réelle que la jolie femme et ses enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il, je suis quelqu'un d'important ! et toi qui t'es ? un pov'naz qui rève de massacres pour toucher du doigt la réalité de ta déchéance !
Foutaises ! me dit-elle, rien de tout ça n'est vrai ! pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer, beckett, godot, tout dans le même sac, tous dans la même attente de rien bande de cons qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'un femme jolie plastifiée conformément au mode d'emploi !
Ta gueule, j'ai dit, lui plantant un couteau dans le non-ventre, qu'elle avait aussi très maigre, presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois. Depuis je me réinvente en laideron rachitique. Mais j'ai perdu le fil du rasoir.
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre et aux doigts si fins, au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu - elle a du sentir mon regard -, cette pulsion, cette envie au dedans de la déchirer, de la casser, de broyer ce corps trop maigre pour être charnel mais devenu tellement vrai à présent, là ; du sang potentiel. Pauvre bidoche décharnée, immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas !, tu es mille fois plus réelle que l'autre, là, cette jolie femme avec des enfants ex-rats ordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il Je suis quelqu'un d'important ! Et toi qui t'es ? Hein ? Qui t'es ? Un pov' naze qui rêve de massacres pour toucher du doigt la réalité de sa déchéance !
Foutaises ! hurle-t-elle Rien de tout ça n'est vrai ! Pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, que les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer ; Beckett, Godot, tous, et tout, dans le même sac, tous dans la même attente de rien, bande de cons, qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'une femme jolie, plastifiée, comme il est écrit dans vos modes d'emploi !
Je l'ai collée contre moi, pris sa nuque dans la paume de ma main, posé mes lèvres sur les siennes et j'ai susurré Ta gueule en plantant un couteau dans le non-ventre qu'elle avait aussi très maigre ; presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois, et depuis je me réinvente en laideron rachitique, mais j'ai perdu le fil du rasoir. Je suis moins acéré depuis l'age de vingt ans, mais j'ai gardé le goût de la viande et des filles désirables (tellement laides), comme celle-là, maintenant, là, sur le sol, devant nous, souillon souillée de sang au sourire figé, immobile, silencieuse, tellement laide et tellement désirable.
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre et aux doigts si fins, au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu - elle a du sentir mon regard -, cette pulsion, cette envie au dedans de la déchirer, de la casser, de broyer ce corps trop maigre pour être charnel mais devenu tellement vrai à présent, là ; du sang potentiel. Pauvre bidoche décharnée, immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas !, tu es mille fois plus réelle que l'autre, là, cette jolie femme avec des enfants ex-rats ordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il Je suis quelqu'un d'important ! Et toi qui t'es ? Hein ? Qui t'es ? Un pov' naze qui rêve de massacres pour toucher du doigt la réalité de sa déchéance !
Foutaises ! hurle-t-elle Rien de tout ça n'est vrai ! Pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, que les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer ; Beckett, Godot, tous, et tout, dans le même sac, tous dans la même attente de rien, bande de cons, qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'une femme jolie, plastifiée, comme il est écrit dans vos modes d'emploi !
Je l'ai collée contre moi, pris sa nuque dans la paume de ma main, posé mes lèvres sur les siennes et j'ai susurré Ta gueule en plantant un couteau dans le non-ventre qu'elle avait aussi très maigre ; presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois, et depuis je me réinvente en laideron rachitique, mais j'ai perdu le fil du rasoir. Je suis moins acéré depuis l'age de vingt ans, mais j'ai gardé le goût de la viande et des filles désirables (tellement laides), comme celle-là, maintenant, là, sur le sol, devant nous, souillon souillée de sang au sourire figé, immobile, silencieuse, tellement laide et tellement désirable.
Ne me dites pas que je tourne en rond ! La souillon est différente, d'abord, et tout ceci n'a vraiment rien à voir…
Je n'ai pas dit ça, dit-il. j'ai juste dit "t'as vu qui je suis ?"
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre et aux doigts si fins, au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu - elle a du sentir mon regard -, cette pulsion, cette envie au dedans de la déchirer, de la casser, de broyer ce corps trop maigre pour être charnel mais devenu tellement vrai à présent, là ; du sang potentiel. Pauvre bidoche décharnée, immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas !, tu es mille fois plus réelle que l'autre, là, cette jolie femme avec des enfants ex-rats ordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il Je suis quelqu'un d'important ! Et toi qui t'es ? Hein ? Qui t'es ? Un pov' naze qui rêve de massacres pour toucher du doigt la réalité de sa déchéance !
Foutaises ! hurle-t-elle Rien de tout ça n'est vrai ! Pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, que les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer ; Beckett, Godot, tous, et tout, dans le même sac, tous dans la même attente de rien, bande de cons, qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'une femme jolie, plastifiée, comme il est écrit dans vos modes d'emploi !
Je l'ai collée contre moi, pris sa nuque dans la paume de ma main, posé mes lèvres sur les siennes et j'ai susurré Ta gueule en plantant un couteau dans le non-ventre qu'elle avait aussi très maigre ; presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois, et depuis je me réinvente en laideron rachitique, mais j'ai perdu le fil du rasoir. Je suis moins acéré depuis l'age de vingt ans, mais j'ai gardé le goût de la viande et des filles désirables (tellement laides), comme celle-là, maintenant, là, sur le sol, devant nous, souillon souillée de sang au sourire figé, immobile, silencieuse, tellement laide et tellement désirable.
Ne me dites pas que je tourne en rond ! La souillon est différente, d'abord, et tout ceci n'a vraiment rien à voir…
Je n'ai pas dit ça, dit-il. j'ai juste dit "t'as vu qui je suis ?"
"t'as vu qui je suis ?", "tu sais à qui tu parles ?" ... il m'a gonflé.
Je l'ai planté.
C'est marrant, mon canif n'avait jamais gouté du gras.
C'est pas mal. La prochaine fois que je le croise je le retue.
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre et aux doigts si fins, au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu - elle a du sentir mon regard -, cette pulsion, cette envie au dedans de la déchirer, de la casser, de broyer ce corps trop maigre pour être charnel mais devenu tellement vrai à présent, là ; du sang potentiel. Pauvre bidoche décharnée, immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas !, tu es mille fois plus réelle que l'autre, là, cette jolie femme avec des enfants ex-rats ordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il Je suis quelqu'un d'important ! Et toi qui t'es ? Hein ? Qui t'es ? Un pov' naze qui rêve de massacres pour toucher du doigt la réalité de sa déchéance !
Foutaises ! hurle-t-elle Rien de tout ça n'est vrai ! Pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, que les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer ; Beckett, Godot, tous, et tout, dans le même sac, tous dans la même attente de rien, bande de cons, qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'une femme jolie, plastifiée, comme il est écrit dans vos modes d'emploi !
Je l'ai collée contre moi, pris sa nuque dans la paume de ma main, posé mes lèvres sur les siennes et j'ai susurré Ta gueule en plantant un couteau dans le non-ventre qu'elle avait aussi très maigre ; presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois, et depuis je me réinvente en laideron rachitique, mais j'ai perdu le fil du rasoir. Je suis moins acéré depuis l'age de vingt ans, mais j'ai gardé le goût de la viande et des filles désirables (tellement laides), comme celle-là, maintenant, là, sur le sol, devant nous, souillon souillée de sang au sourire figé, immobile, silencieuse, tellement laide et tellement désirable.
Ne me dites pas que je tourne en rond ! La souillon est différente, d'abord, et tout ceci n'a vraiment rien à voir…
Je n'ai pas dit ça, dit-il. j'ai juste dit "t'as vu qui je suis ?"
"t'as vu qui je suis ?", "tu sais à qui tu parles ?" ... il m'a gonflé.
Je l'ai planté.
C'est marrant, mon canif n'avait jamais gouté du gras.
C'est pas mal. La prochaine fois que je le croise je le retue.
Docteur, c'est vrai quoi, je suis trop vieux pour ces choses là avec ma gueule d'ange. Vous en pensez quoi de mon rêve qui finit dans le sang. Les seuls animaux que j'ai vu tuer ce sont les agneaux chez mon grand-père. Vous croyez que ce canif c'est un désir sexuel ?
Vous voyez quoi vous ?
Je ne sais rien je ne sais pas je ne suis pas en 4X4 moi. Mais vraiment j'ai connu un fils de véto avec un discours de droite me disant que les patrons prennent des risques... Des risques oui avec la vie de leurs ouvriers. C'est sûr. On devrait pouvoir prendre le risque de les massacrer comme ils nous massacrent...
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre et aux doigts si fins, au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu - elle a du sentir mon regard -, cette pulsion, cette envie au dedans de la déchirer, de la casser, de broyer ce corps trop maigre pour être charnel mais devenu tellement vrai à présent, là ; du sang potentiel. Pauvre bidoche décharnée, immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas !, tu es mille fois plus réelle que l'autre, là, cette jolie femme avec des enfants ex-rats ordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il Je suis quelqu'un d'important ! Et toi qui t'es ? Hein ? Qui t'es ? Un pov' naze qui rêve de massacres pour toucher du doigt la réalité de sa déchéance !
Foutaises ! hurle-t-elle Rien de tout ça n'est vrai ! Pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, que les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer ; Beckett, Godot, tous, et tout, dans le même sac, tous dans la même attente de rien, bande de cons, qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'une femme jolie, plastifiée, comme il est écrit dans vos modes d'emploi !
Je l'ai collée contre moi, pris sa nuque dans la paume de ma main, posé mes lèvres sur les siennes et j'ai susurré Ta gueule en plantant un couteau dans le non-ventre qu'elle avait aussi très maigre ; presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois, et depuis je me réinvente en laideron rachitique, mais j'ai perdu le fil du rasoir. Je suis moins acéré depuis l'age de vingt ans, mais j'ai gardé le goût de la viande et des filles désirables (tellement laides), comme celle-là, maintenant, là, sur le sol, devant nous, souillon souillée de sang au sourire figé, immobile, silencieuse, tellement laide et tellement désirable.
Ne me dites pas que je tourne en rond ! La souillon est différente, d'abord, et tout ceci n'a vraiment rien à voir…
Je n'ai pas dit ça, dit-il. j'ai juste dit "t'as vu qui je suis ?"
"t'as vu qui je suis ?", "tu sais à qui tu parles ?" ... il m'a gonflé.
Je l'ai planté.
C'est marrant, mon canif n'avait jamais gouté du gras.
C'est pas mal. La prochaine fois que je le croise je le retue.
Docteur, c'est vrai quoi, je suis trop vieux pour ces choses là avec ma gueule d'ange. Vous en pensez quoi de mon rêve qui finit dans le sang. Les seuls animaux que j'ai vu tuer ce sont les agneaux chez mon grand-père. Vous croyez que ce canif c'est un désir sexuel ?
Vous voyez quoi vous ?
Je ne sais rien je ne sais pas je ne suis pas en 4X4 moi. Mais vraiment j'ai connu un fils de véto avec un discours de droite me disant que les patrons prennent des risques... Des risques oui avec la vie de leurs ouvriers. C'est sûr. On devrait pouvoir prendre le risque de les massacrer comme ils nous massacrent...
"C'est sûr, on devrait" ai-je répondu, "c'est même une excellente idée", et de fait, dans un élan philantropique de libération du secrétariat médical, je l'ai massacré idem, et ma lame fouillait entre mi-gras mi-sec de son corps moyen de docteur mort en pleine santé, fouissant comme à la recherche du serment d'hypocrate, ma lame entre quasi-graisse et presque'os, là voilà qui commençait à sérieusement prendre goût à la diversité.
Faudra que je me calme, tout de même. Demain, régime, je me remets au maigre.
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre et aux doigts si fins, au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu - elle a du sentir mon regard -, cette pulsion, cette envie au dedans de la déchirer, de la casser, de broyer ce corps trop maigre pour être charnel mais devenu tellement vrai à présent, là ; du sang potentiel. Pauvre bidoche décharnée, immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas !, tu es mille fois plus réelle que l'autre, là, cette jolie femme avec des enfants ex-rats ordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il Je suis quelqu'un d'important ! Et toi qui t'es ? Hein ? Qui t'es ? Un pov' naze qui rêve de massacres pour toucher du doigt la réalité de sa déchéance !
Foutaises ! hurle-t-elle Rien de tout ça n'est vrai ! Pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, que les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer ; Beckett, Godot, tous, et tout, dans le même sac, tous dans la même attente de rien, bande de cons, qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'une femme jolie, plastifiée, comme il est écrit dans vos modes d'emploi !
Je l'ai collée contre moi, pris sa nuque dans la paume de ma main, posé mes lèvres sur les siennes et j'ai susurré Ta gueule en plantant un couteau dans le non-ventre qu'elle avait aussi très maigre ; presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois, et depuis je me réinvente en laideron rachitique, mais j'ai perdu le fil du rasoir. Je suis moins acéré depuis l'age de vingt ans, mais j'ai gardé le goût de la viande et des filles désirables (tellement laides), comme celle-là, maintenant, là, sur le sol, devant nous, souillon souillée de sang au sourire figé, immobile, silencieuse, tellement laide et tellement désirable.
Ne me dites pas que je tourne en rond ! La souillon est différente, d'abord, et tout ceci n'a vraiment rien à voir…
Je n'ai pas dit ça, dit-il. j'ai juste dit "t'as vu qui je suis ?"
"t'as vu qui je suis ?", "tu sais à qui tu parles ?" ... il m'a gonflé.
Je l'ai planté.
C'est marrant, mon canif n'avait jamais gouté du gras.
C'est pas mal. La prochaine fois que je le croise je le retue.
Docteur, c'est vrai quoi, je suis trop vieux pour ces choses là avec ma gueule d'ange. Vous en pensez quoi de mon rêve qui finit dans le sang. Les seuls animaux que j'ai vu tuer ce sont les agneaux chez mon grand-père. Vous croyez que ce canif c'est un désir sexuel ?
Vous voyez quoi vous ?
Je ne sais rien je ne sais pas je ne suis pas en 4X4 moi. Mais vraiment j'ai connu un fils de véto avec un discours de droite me disant que les patrons prennent des risques... Des risques oui avec la vie de leurs ouvriers. C'est sûr. On devrait pouvoir prendre le risque de les massacrer comme ils nous massacrent...
"C'est sûr, on devrait" ai-je répondu, "c'est même une excellente idée", et de fait, dans un élan philantropique de libération du secrétariat médical, je l'ai massacré idem, et ma lame fouillait entre mi-gras mi-sec de son corps moyen de docteur mort en pleine santé, fouissant comme à la recherche du serment d'hypocrate, ma lame entre quasi-graisse et presque'os, là voilà qui commençait à sérieusement prendre goût à la diversité.
Faudra que je me calme, tout de même. Demain, régime, je me remets au maigre.
Le lendemain je me suis réveillé avec un e gueule de bois comme si j'avais passé la nuit à chercher les nombres premiers d'un code RSA. MAis j'étais content comme un père qui voit pour la première fois marcher son fils sur un pré sauvage
Il a dit T'as vu qui j'suis et j'ai répondu T'es bien le seul à savoir qui t'es... Il a dit T'es con ou quoi ? Je suis quelqu'un d'important, je roule en 4X4, j'ai une grande maison, une jolie femme et des enfants extraordinaires qui font des choses immenses dans la vie. Et toi, toi t'es qui ? Un pov' naze ? J'ai répondu c'est vrai qu'tu parles bien mais j'vais t'dire un truc : j'ai plus d'égo depuis l'âge de vingt ans, alors j'suis content d'savoir que t'es content. Ca m'rassure - vraiment - de t'voir si solide... ment inscrit dans la vie... C'est bien, j'te félicite ! Je l'ai regardé en silence et puis j'ai dit Et maint'nant que t'es heureux, qu'est-ce qu'on fait ? Et j'ai ajouté Comment qu'tu t'appelles ? Une fille - laide, très laide - a gueulé en m'en(tre)laçant Beckett, Samuel Beckett, connard ! Et maintenant ? Maintenant ? Maintenant on attend Godoooooooooot !
La chambre était froide, ça me donnait envie de viande, et j'ai songé à cette fille - laide, très laide (mais tellement désirable) - au corps si maigre et aux doigts si fins, au regard si triste.
Elle s'est détachée un peu - elle a du sentir mon regard -, cette pulsion, cette envie au dedans de la déchirer, de la casser, de broyer ce corps trop maigre pour être charnel mais devenu tellement vrai à présent, là ; du sang potentiel. Pauvre bidoche décharnée, immense bidoche de vraie chair tangible toute à la fois, ne t'éloigne pas !, tu es mille fois plus réelle que l'autre, là, cette jolie femme avec des enfants ex-rats ordinaires qui font des choses immenses dans la vie.
Foutaises ! me dit-il Je suis quelqu'un d'important ! Et toi qui t'es ? Hein ? Qui t'es ? Un pov' naze qui rêve de massacres pour toucher du doigt la réalité de sa déchéance !
Foutaises ! hurle-t-elle Rien de tout ça n'est vrai ! Pas plus vos femmes jolies, vos extraordinaires enfants, que les massacres spirituels que vous n'aurez jamais les couilles de perpétrer ; Beckett, Godot, tous, et tout, dans le même sac, tous dans la même attente de rien, bande de cons, qui ne voyez de moi que la réalité de ma non-chair collée aux os, et l'illusion de viande d'une femme jolie, plastifiée, comme il est écrit dans vos modes d'emploi !
Je l'ai collée contre moi, pris sa nuque dans la paume de ma main, posé mes lèvres sur les siennes et j'ai susurré Ta gueule en plantant un couteau dans le non-ventre qu'elle avait aussi très maigre ; presqu'absent.
C'est ainsi que je suis mort, la première fois, et depuis je me réinvente en laideron rachitique, mais j'ai perdu le fil du rasoir. Je suis moins acéré depuis l'age de vingt ans, mais j'ai gardé le goût de la viande et des filles désirables (tellement laides), comme celle-là, maintenant, là, sur le sol, devant nous, souillon souillée de sang au sourire figé, immobile, silencieuse, tellement laide et tellement désirable.
Ne me dites pas que je tourne en rond ! La souillon est différente, d'abord, et tout ceci n'a vraiment rien à voir…
Je n'ai pas dit ça, dit-il. j'ai juste dit "t'as vu qui je suis ?"
"t'as vu qui je suis ?", "tu sais à qui tu parles ?" ... il m'a gonflé.
Je l'ai planté.
C'est marrant, mon canif n'avait jamais gouté du gras.
C'est pas mal. La prochaine fois que je le croise je le retue.
Docteur, c'est vrai quoi, je suis trop vieux pour ces choses là avec ma gueule d'ange. Vous en pensez quoi de mon rêve qui finit dans le sang. Les seuls animaux que j'ai vu tuer ce sont les agneaux chez mon grand-père. Vous croyez que ce canif c'est un désir sexuel ?
Vous voyez quoi vous ?
Je ne sais rien je ne sais pas je ne suis pas en 4X4 moi. Mais vraiment j'ai connu un fils de véto avec un discours de droite me disant que les patrons prennent des risques... Des risques oui avec la vie de leurs ouvriers. C'est sûr. On devrait pouvoir prendre le risque de les massacrer comme ils nous massacrent...
"C'est sûr, on devrait" ai-je répondu, "c'est même une excellente idée", et de fait, dans un élan philantropique de libération du secrétariat médical, je l'ai massacré idem, et ma lame fouillait entre mi-gras mi-sec de son corps moyen de docteur mort en pleine santé, fouissant comme à la recherche du serment d'hypocrate, ma lame entre quasi-graisse et presque'os, là voilà qui commençait à sérieusement prendre goût à la diversité.
Faudra que je me calme, tout de même. Demain, régime, je me remets au maigre.
Le lendemain je me suis réveillé avec un e gueule de bois comme si j'avais passé la nuit à chercher les nombres premiers d'un code RSA. MAis j'étais content comme un père qui voit pour la première fois marcher son fils sur un pré sauvage
Un rêve. Juste un rêve. Merde, j'aimais bien le gout de l'adrénaline...
Heureusement, le chien... enfin, le chien, je sais pas trop, disons le truc poilu qui dort à côté de moi, avait acheté "les dernières nouvelles d'Alsace" (je ne sais pas pourquoi il s'obstine à lire "les dernières nouvelles d'Alsace", on habite pas en Alsace. Pour emmerder le buraliste, je suppose... à moins que ce soit sa passion pour les poils... ). Bref, le journal était formel : j'ai bel et bien éventré cette bande de larves.
OUF ! j'étais content comme un père qui voit pour la première fois marcher son fils dans un pré de chardons sauvages.