Ces réseaux de piraterie organisée qui font trembler le monde.
A l'instar de la petite délinquance de quartier, la piraterie organisée déstabilise toute une économie de proximité : marchands de journaux, disquaires, vidéo-clubs, et mettent en péril de nombreux emplois, voire toute une économie reposant sur le savoir faire et le talent des acteurs du secteur.
Une étude du IGSPPENT, institut gouvernemental pour la salubrité publique et la promotion économique des nouvelles technologies, publiée le 5 octobre 2008, montre en réalité un lien étonnant entre le taux de décès infantile en Afghanistan et le pourcentage pondéré des œuvres télé-piratées sur les réseaux incriminés (On parle de plus en plus de l'Axe du Peer pour désigner ces réseaux)
En effet, l'industrie culturelle emploie quelques 350 ouvriers, techniciens supérieurs et cadres Afghans qui redistribuent pensions et richesses aux familles restées sur les terres natales. La cigarette tue, c'est un fait. Mais le mp3 (format numérique de fichiers sonores) tue aussi ? C'est en tout cas une donnée sur laquelle il conviendrait de s'attarder.
D'autres informations plus alarmantes encore : des études poussées du même institut, totalement indépendant, ont également révélées que les ordinateur dis "pirates", fonctionnant principalement la nuit, ont un impact non négligeable sur le réchauffement climatique, participant à la fonte accélérée de la calotte glaciaire et donc, toujours selon les mêmes experts, à l'inondation partielle des terres agricoles du Bangladesh.
Le mp3, selon Jean-marc D. informateur et proche des milieux infiltrés dans les réseaux sous-terrains organisés, est selon lui facteur de divergence politique ou susceptible de contenir des messages à caractère diffamatoire et par la même de troubler l'ordre publique. En effet, aucune mesure de contrôle -à priori- n'est instaurée dans la diffusion de fichiers sur L'Internet. Diffusion sauvage s'il en est selon Jean-marc D.
" Il s'agit de couper la tête de l'hydre"
Telle est la volonté de nombreuses personnalités touchées par de violentes parodies ou mises en scènes grotesques les montrant parfois dénudées sur des vidéos pirates. Les institutions ne peuvent pour le moment pas contrôler ces attaques sensiblement déstabilisatrices pour l'ordre public et moral du pays.
Luc Grossier, conseiller et proche du Président de la république, explique dans une interview radiophonique de LCI-Le grand jury-RTL que " L'état ne saurait tolérer plus d'outrages [...] Il conviendrait de mettre en place un filtrage en amont afin de créer un nouvel Internet français totalement indépendant du reste du Monde. Le minitel nous a montré la voie. Suivons là."
Quelles solutions ?
Les milieux autorisés parlent de la création d'un ministère ou d'une agence spécialisée dans le contrôle de la diffusion de fichiers transitant par les réseaux. Tout document serait alors traité informatiquement puis humainement pour contrôler selon des critères que les instances gouvernementales n'ont pas encore définis, toute émission de données sur L'Internet.
Selon les mêmes sources, le cadre pourrait être élargi à toute donnée diffusée publiquement : journaux, radio, télévision etc. Nous attendons donc avec impatience l'ébauche d'un projet de loi allant dans ce sens.
Pierre-Paul Laraie.
Article du 10/11/08 --- > Envoyer à un ami <